« Les photographes s’occupent des choses qui disparaissent continuellement ».

Henri Cartier-Bresson

 

 

Pascale CASTILLE

                                                                                                                                                                         

 

Il y a quatre ans, je commençais un travail par lequel je porterais un regard sur les divers aspects de la société cubaine, dans sa ruralité comme dans sa ville.

 

Une société qui, tout en restant très ancrée dans ses valeurs essentielles de solidarité et de proximité humaine s’est, désormais, engagée dans un processus de bouleversement économique et social profond.

 

 

Face à cette disparition imminente de pans entiers de vies ou bien de modes de vie de personnes que je côtoie depuis presque vingt ans, j’ai entrepris de fixer par l’image ce qui ne sera plus là demain, ou bien le sera différemment.

 

L’une des idées originelles de ce projet à long terme fut aussi de créer une relation d’échange et de mémoire avec les personnes photographiées : nous partageons un moment chaleureux et unique, je le prends et l’immortalise par l’image et je la leur rapporte au cours de mon voyage suivant.

Mes sujets ont très rarement, voire jamais pour certains, eu l’opportunité d’être pris en photo, ce qui renforce la valeur de témoignage de ce dernier aspect de ma démarche.

 

 

 

Dernière mise à jour : février 2018